La Banque mondiale et le Rotary International célèbrent la Journée internationale des femmes
Trois Rotariennes ont été honorée aujourd’hui au siège de la Banque mondiale à Washington le 7 mars 2018 pour leur impact au travers d’actions humanitaires innovantes.
Ces célébrations, organisées par le personnel de la Banque mondiale et parrainées par le Rotary International et l'organisme financier Oppenheimer, sont l'un des nombreux événements organisés cette semaine à l'occasion de la Journée internationale des femmes. Ils permettent de mettre en avant l’impact positif des femmes dans le monde. Annette Dixon, vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Asie du Sud, animait la séance.
S’adressant à plus de 300 personnes dans la salle et à plusieurs milliers en ligne, les Rotariennes Geetha Jayaram, Marie-Irène Richmond Ahoua et Danielle De La Fuente ont présenté leurs actions et expliqué en quoi leur travail permet aux femmes pauvres en Inde d’avoir accès à des soins psychologiques, à des centaines de milliers d’enfants d’être vaccinés contre la polio en Afrique de l’Ouest et aux enfants réfugiés du monde entier de gagner en autonomie.
Geetha Jayaram, membre du Rotary Club de Howard West (États-Unis) et récipiendaire du Prix international Service à l'humanité du Rotary, a expliqué comment sa clinique fournit des soins à près de 2 000 personnes, principalement des femmes, dans 200 villages du sud de l’Inde.
La clinique Maanaasi, fondée par Geetha Jayaram en 2002, a été reconnue par l'Organisation mondiale de la Santé pour ses efforts visant à faire progresser la santé mentale dans les pays en développement. Les soins proposés traitent également la vision, l'ouïe, les problèmes gériatriques, la réadaptation professionnelle et le développement économique. Au total, le projet a touché plus de 6 millions de foyers depuis ses débuts en 2002.
« Je me me serais jamais attendue à être si généreusement accueillie par ces femmes qui n'avaient rien et qui m'ouvraient leur maison, affirme Geetha. Elles partagent avec vous les moments les plus intimes de leur vie. »
Mme Jayaram est professeure associée en sciences psychiatriques et du comportement à la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins à Baltimore (États-Unis).
Marie-Irène Richmond-Ahoua, membre du Rotary club d'Abidjan-Bietry (Côte d'Ivoire), a servi comme présidente de la commission nationale PolioPlus de Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, elle aide à coordonner les activités de vaccination dans les pays ouest-africains. Elle est aussi consultante en communication internationale et a travaillé comme conseillère en communication extérieure auprès de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire.
Mme Richmond Ahoua s’est vue remettre un prix par Bill Gates pour son rôle dans l’éradication de la polio et la paix à l’occasion de la convention 2017 du Rotary à Atlanta.
« Lorsque j’évalue avec objectivité le chemin parcouru, j’y retrouve le reflet de toute ma vie de Rotarienne ; une vie façonnée et transformée par le Rotary, affirme Marie-Irène. Elle m’a procuré beaucoup de joies et parfois des larmes ; m’a fait voir le monde sous d’autres prismes. Ma plus grande satisfaction réside dans le sourire que nous rendent les mamans après la vaccination de leur enfant. »
Danielle De La Fuente, membre du Rotary club de Coronado Binacional (États-Unis), est la cofondatrice de Amal Alliance. Cet organisme à but non lucratif autonomise les enfants réfugiés du monde entier à l'aide de programmes de développement social et éducatif.
Elle affirme que 65 millions de personnes ont été déplacées, dont 77 pour cent d'enfants. « Imaginez un monde dans lequel les enfants n'ont plus de rêves, ajoute-t-elle. C'est une réalité que je n'accepte pas. »